Impatiens niamniamensis – Bec de perroquet – Perroquet du Congo – Impatiente du Zaïre – Impatience du Zaïre – Impatience du Zanzibar – Niam niam
L’Impatiens niamniamensis ou Bec de perroquet est une plante vivace exotique qui appartient à la famille des Balsaminacées et qui est originaire du Congo, de Zanzibar et du Zaire.
Cette plante atypique et insolite est utilisée pour ses qualités ornementales.
On la cultive le plus souvent en pot et en intérieur afin de profiter de sa magnifique floraison en forme de bec de perroquet rouge et jaune.
L’Impatiens niamniamensis est une plante très peu connue dans nos régions et très rare dans le commerce.
Elle demande peu d’entretien et fait également partie des plantes dépolluantes.
Description de l’Impatiens niamniamensis
- Ordre : Ericales
- Famille : Balsaminaceae
- Genre : Impatiens
- Type : plante fleurie à tiges succulentes
- Type de végétation : vivace ou annuelle
- Origine : Afrique
- Croissance : rapide
- Hauteur : 0,50 à 0,90 m
- Plantation : toute l’année
- Sol : riche en matière organique, acide ou neutre, bien drainé.
- Exposition : soleil léger ou mi-ombre
- Rusticité : 5°C – non rustique
- Besoin en eau : important
- Utilisation : intérieure, véranda, extérieur
- Port : touffu et buissonnant
- Feuillage : persistant
- Floraison : printemps – été – automne
- Couleur : jaune et rouge
- Multiplication : semis et bouturage de tige
L’Impatiens niamniamensis est formé de touffes buissonnantes à port arrondi.
Ses tiges succulentes sont pourvues d’un feuillage persistant à marges finement crénelées et d’un coloris vert moyen.
Les feuilles alternes, ovales à lancéolées s’installent au bout des tiges, sur de longs pétioles rougeâtres.
Les fleurs hermaphrodites, nectarifères et pendantes de l’Impatiente du Zaïre s’installent à l’aisselle des feuilles.
Elles sont plates et mesurent entre 3 et 5 cm de diamètre.
Regroupées par 3 ou 6, ces fleurs sont munies d’un éperon courbe bicolore, jaune à pointe rouge, dont la forme rappelle celle d’un bec de perroquet.
Les fruits du Niamniam prennent la forme de gousses déhiscentes qui renferment de très nombreuses petites graines.
Culture et multiplication du Bec de perroquet
Comment cultiver le Bec de perroquet ?
Non rustique, l’impatiente du Zaïre profite d’une croissance très rapide qui lui permet d’être cultivée en annuelle sous nos latitudes.
Mais elle est surtout cultivée en pot dans lequel elle forme naturellement un beau bonsaï.
Le bec de perroquet a besoin d’arrosages réguliers.
Le substrat doit toutefois avoir le temps de sécher entre deux arrosages.
Impatiens niamniamensis se multiplie par semis et boutures.
Plantation de l’Impatiens niamniamensis
- Repiquer le plant d’Impatiens niamniamensis dans un pot de 20 x 20 cm, dès réception de la plante.
- Utiliser un terreau horticole riche en matière organique.
- Placer le plant de Bec de perroquet dans un endroit lumineux, sans soleil direct.
- Arroser abondamment de manière régulière, sans laisser l’eau stagner.
- Effectuer un apport d’engrais pour plantes fleuries tous les 15 jours entre mars et septembre.
- En hiver, installer la potée d’Impatiens niamniamensis en intérieur entre 10° et 14°C.
- Le plant d’Impatiens peut également être cultivé en annuel au jardin, dans un espace mi-ombragé.
Semis d’Impatiente du Zaïre
- Le semis de graines de Bec de perroquet est mené à chaud entre 18 et 25°C.
- Semer dans un substrat composé d’un terreau de feuilles bien drainé et riche en matière organique.
- La levée des graines d’Impatiens niamniamensis intervient au bout de 3 à 5 semaines.
Bouturage de tiges de Bec de perroquet
- Prélever des tiges de 15 cm sur les rameaux d’Impatiens niamniamensis.
- Couper les feuilles inférieures et conserver 4 à 5 feuilles à l’extrémité de chaque tige.
- Plonger la bouture d’Impatiens niamniamensis dans un verre rempli d’eau.
- Changer l’eau régulièrement.
- Installer au chaud et patienter 6 semaines.
Maladies et ravageurs d’Impatiens niamniamensis
L’impatience du Zaïre est appréciée des limaces et des escargots. Elle peut faire l’objet d’attaques de pucerons, thrips et aleurodes.
Attention également au botrytis, au mildiou, au virus des taches nécrotiques et à la verticilliose.
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