Plantes de la famille des Aracées

La famille botanique des Aracées regroupent des plantes monocotylédones.
Selon la classification de Cronquist et la classification phylogénétique, elle appartient à l’ordre des Alismatales.
Cette famille compte 3500 espèces réparties sur 139 genres botaniques tels que :

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Répartition des espèces d’Aracées

Les Aracées sont des plantes des régions subtropicales et tropicales. On en trouve rarement existe en Europe et elles présentent une large distribution dans les forêts tropicales d’Amazonie et d’Indo-Malaisie, plus rares en Afrique, en Océanie ou en Europe.

Les Aracées ont un rôle important le long des cours d’eau, par leur taille et leur abondance.

Description et caractéristiques des Araceae

Les plantes de la famille des Aracées sont généralement des arbustes et sont parfois arborescentes.
La majorité des Aracées sont surtout des herbacées terrestres, grimpantes ou épiphytes et occasionnellement aquatiques.

Les Aracées développent des tiges érigées ou rampantes et sont souvent acaules ou acaulescentes.
Les tiges reposent sur des rhizomes souterrains qui peuvent tubériser comme avec les espèces des genres Amorphophallus et Remusatia

Les feuilles persistantes des Aracées peuvent atteindre 5m de long (chez Amorphophallus titanum) et sont généralement grandes.
Un pétiole engainant supporte les feuilles alternes réticulées ou perforées.

L’inflorescence caractéristique de cette famille se manifeste par une grande spathe souvent pétaloïde, sous-tendant.
Elle peut également prendre la forme d’un spadice formé de nombreuses petites fleurs bisexuées ou unisexuées.

La floraison laisse place à des baies, parfois coriaces, renfermant plusieurs graines albuminées.

Espèces et genres représentatifs des Aracées

Résistantes à une faible luminosité, nombreuses espèces d’Aracées se cultivent comme plantes d’appartement.

Les espèces du genre Zantedeschia développent des inflorescences ornementales.
Par ailleurs, les plantes du genre : Dracunculus, Aeglonema, Philodendron ou Monstera présentent un feuillage graphique, à l’exemple du :

Les espèces du genre Dieffenbachia constituent des plantes d’intérieur d’excellence, mais elles produisent une protéine mortelle en cas d’ingestion des feuilles ou tiges.
Les Indiens d’Amérique du Sud en utilisaient d’ailleurs le suc pour la fabrication des poisons de flèche.
La protéine servirait aussi de contraceptif dans certaines régions, provoquant une stérilité passagère.

Pour agrémenter les plans d’eau, nous vous conseillons l’Alocasia fornicata.
Pour une ambiance parfumée, il n’y a rien de tel que l’Alocasia odora.

Quelques-unes sont cultivées à des fins alimentaires, mais cela reste anecdotique.
Néanmoins, le Colocosia esculenta ou Taro se cultive à grande échelle en régions tropicales humides.
Cette espèce d’origine asiatique produit des tubercules riches en amidon à texture moelleuse, facile de digestion, une fois cuites.
Des heures de cuisson sont requises pour en éliminer les toxines sous forme de cristaux d’oxalate de calcium, pouvant causer une irritation dans la gorge et de la bouche en cas d’ingestion.

En Afrique occidentale et en Chine, la médecine traditionnelle attribue à diverses espèces de la famille des Araceae de multiples propriétés : analgésiques, purgatives.
En effet, on exploite l’Alocasia maccrorhiza pour soulager les douleurs articulaires et activer la cicatrisation des plaies.